Sénéfesti on y étaient !!


Des femmes au cœur de la cité

Sénéfesti a eu lieu samedi à deux pas du Rocher. Une manifestation qui doit beaucoup à l'implication des femmes.

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 Un plat de nourriture pour le corps et l'esprit, une gorgée de musique, du monde mais pas trop, et l'ombrage appréciable des platanes. Le parc Palmer accueillait, samedi, Sénéfesti, une animation culturelle chapeautée par la section girondine de l'Union des travailleurs sénégalais en France (UTSF).
Cette 12e édition était placée sous le signe du souvenir, en hommage à Malick Sene, conseiller municipal de Cenon et élu communautaire décédé en début d'année. « C'était aussi un membre actif de l'UTSF, le catalyseur de nos relations étroites avec la mairie de Cenon », se souvient Malick Ndaw, président de l'association. Pour l'occasion, des portraits du défunt rehaussés du drapeau vert-jaune- rouge du Sénégal marquaient l'entrée du village festif.
Mais Sénéfesti, c'est aussi et avant tout une histoire de femmes. Petit tour en cuisine où elles sont omniprésentes. Fatou Mboup gère avec une poignée de copines un long linéaire de spécialités culinaires. Dans les plats : yassa au poisson, mafé, gingembre, bissap, beignets sucrés ou au coco. Sur un stand voisin, Jackie Lacombe est venue donner un coup de main à l'Union des femmes guinéennes. « On fait le thé à la menthe », dit-elle, avant de rameuter d'une voix dynamique un groupe de visiteurs tentés par les cornes de gazelle, crêpes orientales et autres lettres d'amour. Congolaise d'origine, Jackie a longtemps sillonné les marchés de plein air de la Gironde avant de se fixer à Lormont avec trois complices pour créer Saveurs métisses. Leurs mets ont fait saliver nombre de tablées brassant des particuliers, des entreprises et des fourchettes plus institutionnelles (CAF, Conseil général…). « On cherche aujourd'hui un endroit stratégique pour ouvrir notre restaurant », précise-t-elle, bien décidée de franchir le cap.
Des fonds pour les enfantsMais la mobilisation féminine ne s'illustre pas seulement derrière les fourneaux. Avec La Cour des enfants, elle s'inscrit aussi dans le champ humanitaire. Créée par de jeunes femmes, cette association visait à l'origine à venir en aide aux enfants de la rue (talibés). Aujourd'hui, elle soutient surtout une pouponnière à Mbour ainsi que l'école de Diémène de Louga. « Deux classes sont en paille et on a pour projet de les reconstruire en dur », détaille sa présidente. L'objectif de ce week-end était de récolter des fonds en organisant des animations pour enfants. Une préoccupation partagée par Elles O Pluriel, autre association orientée vers la promotion du sport au féminin (notamment au gymnase de La Marègue). En octobre, une vingtaine d'entre elles s'envoleront pour le Maroc afin de participer au Semi-Marathon de Casablanca.
Bordeaux rive droite · Cenon

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